GROUP’Enr : La France, mauvais élève sur les énergies renouvelables ?
Le réchauffement climatique est de plus en plus préoccupant. En constatant ces changements plus de 15 000 scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme, en novembre dernier, afin de faire prendre conscience aux Etats de monde entier la nécessité de protéger la biodiversité et l’environnement. De nombreux pays ont enclenché leur transition écologique comme la Suède ou l’Allemagne. La France, quant à elle, est championne des engagements inter
nationaux sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant c’est aussi l’un des quatre plus mauvais élèves européens pour ce qui est du développement des énergies renouvelables et on sait déjà que les engagements pris pour 2020 ne seront pas respectés.
De ce fait, il est intéressant de voir comment la France se positionne par rapport aux autres pays, notamment ses voisins européens et de savoir si cette situation est vraiment irréversible. Pour finir, il conviendra de prendre un axe différent avec une société spécialisé dans les énergies renouvelables : GROUP’Enr.
La France par rapport aux autres pays
Comme dit plus haut, de nombreux autres pays ont déjà entamé leur transition écologique. On peut notamment signaler que quand l’Allemagne installe chaque année plus de sept gigawatts d’éolien terrestre et de photovoltaïque, la France peine à en déployer plus de deux. Surtout quand on sait que l’hexagone possède parmi les plus importants gisements d’Europe en matière d’énergie renouvelables : vent, soleil, cours d’eau, zone littorales, forêts, biomasse sous toute ses formes.
Ses voisins européens ne l’ont donc pas attendu pour enclencher la révolution écologique. Par exemple, la Suède couvre par des sources renouvelables 53 % de tous ses besoins en énergie. Plus au sud, le Portugal produit 52% de son électricité de manière verte avec, notamment, chaque année des périodes complètes de plusieurs semaines où les énergies renouvelables avoisinent les 100%. De plus, des pays comme le Danemark visent les 100% d’énergies renouvelables en 2050 alors que la France est restée coincée à 16% en 2016, guère plus que ce qu’elle faisait déjà il y a dix ans, et surtout encore loin des 23 % auxquels elle s’est engagée pour 2020.
De ce fait, comment ce retard peut-il s’expliquer alors que le pays compte de nombreux atouts au niveau des ressources et des compétences technologiques ?
La réponse se situe au niveau du manque d’engagement des politiques : aucun cadre réglementaire fixe et une politique de soutien instable et inefficace. Tous ces freins ont donc ralenti de manière considérable le développement des énergies renouvelables. Heureusement, aujourd’hui les acteurs locaux se réveillent et n’hésitent pas à se projeter vers le 100% renouvelable. Pour cela, ils misent sur la baisse de moitié de la consommation à confort équivalent, grâce aux gains en efficacité et sur l’avancement rapide des technologies renouvelables.
De plus, le président de la République affirme vouloir faire de la lutte contre le réchauffement climatique sa priorité. C’est donc à l’occasion du One Planet Summit que le président de la République française, Emmanuel Macron, le président du Groupe Banque mondiale, Jim Yong Kim et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ont pris 12 engagements pour la planète. Parmi ces 12 accords, on peut noter la volonté de changer le monde de la finance afin de la verdir en faveur d’une économie durable, d’accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat et renforcer les politiques publiques pour la transition écologique et solidaire. Reste à voir si ces engagements seront respectés par le monde de la finance et par M Macron.
Si le cancre devenait premier de la classe ?
Le Syndicat des énergies renouvelables veut croire, tout en affichant une nouvelle fois le retard sur les objectifs fixés à 2020, que la France peut les dépasser en 2030. En effet, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) pense, qu’au lieu des 32% d’énergies renouvelables dans le mix français en 2030, il est possible d’atteindre les 40, voire les 45%.
Le syndicat a détaillé filière par filière les capacités envisageables et les mesures à mettre en œuvre pour faire de la France un premier de la classe, sous l’impulsion d’une volonté politique déterminée. Et ces calculs aboutissent à un total de 38% d’énergie verte dans le mix énergétique.
Le SER prévoit donc pour la chaleur renouvelable, 38%, et les biocarburants 15%. Néanmoins, pour atteindre cet objectif, il faudrait doubler le montant fonds chaleur. Le fonds chaleur participe au développement de la production renouvelable de chaleur et est géré par l’ADEME depuis 2009. L’efficacité de ce dispositif n’est plus à démontrer puisque de 2009 à 2016 il a distribué 1,6 milliard de subventions qui ont permis de substituer quelque 2 millions de tonnes équivalent de pétrole.
Au niveau de l’électricité, d’ici 2030 il serait possible d’atteindre une consommation de l’ordre de 54% dans l’Hexagone, grâce au vent, au soleil et à l’eau, bien plus que les 40% figurant dans la loi. Le SER tient notamment compte des ambitions récemment annoncées par EDF qui vise 30 GW de solaire en 2035. De plus, il serait envisageable d’équiper les toits industriels de grande surface de panneaux solaires pour contribuer à cet objectif. Sur ce plan, le Syndicat des énergies renouvelables a calculé que la France disposait de suffisamment d’espace pour installer jusqu’à 700 MW.
L’hydroélectricité, qui représente aujourd’hui l’immense majorité de l’électricité renouvelable, conservera, d’ici 2030, sa production de 15%. Mais le SER mise principalement sur un domaine en particulier : le gaz vert. Il prédit une utilisation de 30% d’ici 2030 alors que la loi n’en prévoit que 10%. Il précise notamment que le biogaz pourrait aider un monde agricole en difficulté en trouvant une nouvelle source de revenu avec la méthanisation. La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène, donc en milieu anaérobie. Cette dégradation permet de produire du biogaz qui peut être utilisé sous forme combustive pour la production d’électricité et de chaleur, de production d’un carburant, ou d’injection dans le réseau de gaz naturel après épuration.
Bien entendu tous ces chiffres doivent être pris avec des pincettes et les prévisions du Syndicats des énergies renouvelables ne pourront être vérifier seulement si l’Etat simplifie la réglementation et la mise en place de systèmes utilisant les énergies renouvelables.
GROUP’Enr : une société qui lutte déjà pour la transition écologique
Un autre axe peut être envisagé pour faire de la France un pays écoresponsable et leader dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, les citoyens, avec l’aide de l’Etat et de sociétés spécialisées dans les énergies renouvelables, peuvent aussi participer au rayonnement du pays dans ce domaine. De plus, les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent plus de 45% de la consommation du pays en énergie et 27% des émissions de gaz à effet de serre. En partant de ce postulant, il semble évident que les citoyens peuvent amplement participer à la transition écologique de la France en rénovant leurs habitations avec des systèmes de production d’énergie fonctionnant aux énergies renouvelables.
De ce fait, une société comme GROUP’Enr, qui possède un savoir-faire unique dans la mise en place de solution durable, peut facilement accompagner la population vers une consommation d’énergie plus responsable. L’entreprise a été fondée à Bordeaux et est maintenant un des leaders dans le domaine des énergies renouvelables. Elle est présente sur tout le territoire français (hors Corse et outre-mer) et est spécialisée dans l’installation de systèmes énergétiques. Elle met, également, en place des projets d’amélioration de l’habitat permettant de réaliser des économies d’énergie. Son objectif est d’allier les énergies renouvelables et le développement durable pour le bien-être de ses clients et de la planète mais aussi trouver des solutions qui réunissent performance, confort et design.
Afin de s’adapter aux besoins de chaque citoyen et à leurs logements, la société propose plusieurs systèmes qui fonctionnent grâce aux énergies renouvelables : panneaux photovoltaïques, isolation extérieure, isolation des combles, pompes à chaleur AIR/AIR, pompes à chaleur AIR/EAU, ballons d’eau chaude thermodynamique et batteries de stockage. Bien sûr, elle accompagne le client dans son projet de rénovation du début à la fin en proposant notamment un bilan énergétique de l’habitation. De plus, elle assure la maintenance préventive et corrective du matériel installé.
Comme dit précédemment, l’Etat souhaite accompagner tous les ménages dans la transition énergétique de leurs logements et faire des bâtiments publics un exemple en terme de consommation d’énergie. Les aides comme le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique) peuvent en témoigner. De plus, afin de mener à bien ce projet de transition écologique, une grande concertation nationale est lancée jusqu’à fin janvier. L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone en 2050. L’ensemble des français et des acteurs de la rénovation, comme GROUP’Enr, sont invités à s’exprimer pour enrichir le plan.
Bien que la France soit en retard comparé à ses voisins européens, il est encore possible de rectifier la trajectoire et de dépasser les objectifs fixés d’ici 2030. Néanmoins, ce défi ne pourra être atteint seulement si tous les acteurs politiques et financiers du pays se mettent en marche.